Hommage à la femme noire, la nappys

6 mars 2014

Hommage à la femme noire, la nappys

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Emile Chartier disait que  » Dans culture il y a culte, et toute culture est une manière de piété. L’esprit humain se forme à accepter, non à décider si une œuvre est belle, mais à réfléchir sur l’œuvre belle ».

Pendant longtemps, la femme noire, femme africaine s’en est allée vers d’autres horizons.

La tête plongée dans le col de l’ignorance, elle but avec délectation les mots des médias la rendant frustrée, complexée. C’était à se demander si elle sortirait de cette négation de la splendeur de sa noirceur.

Pourquoi?

Parce que l’on racontait que la femme claire de peau portait bonheur.

Puis les médias mirent en exergue la beauté plastique du mannequin ou femme idéale des années 1970 devenue l’égérie des magasines de modes et des illustrés des dessous de nos oreillers. Nous, hommes! Le séducteur qu’elles veulent charmer.

Ne dit-on pas que : « Nos défauts sont les yeux avec lesquels nous voyons l’idéal »?

Alors pour nous plaire, elles se mirent à se dépigmenter la peau , puis à se défriser les cheveux, sans oublier la disparition de leurs charmants embonpoints qui jadis nous faisaient frémir.

Elles passèrent du régulier au sophistiqué en se fardant dans le plastique et le classique.

Avaient-elles tort ?

Comme dirait mon grand-père,  » si tu ne changes pas de tabouret, tu ne peux savoir lequel est meilleur ».

Alors je respire, car la voilà revenue à de meilleurs sentiments.

La femme noire, femme simple, femme de la négation.

Elle arpente actuellement les rues le torse relevé, la tête dans l’horizon, la démarche certaine, rythmée par une touffe de chevelure balançant aux doux sons de son élégance.

La femme noire, couleur ébène, emmenant avec elle son naturel entraînant masse sur son passage que je faillis m’introduire dans mes mots : « Qu’elle est belle cette diablesse » .

Je suis une nappys. Une, Naturellement heureuse, me répondit-elle !

Son sourire blanchâtre me laissa de marbre; la négresse dans toute la splendeur de sa forme originelle .

« De la vie prend ce qui est pur et pour vivre ce qui est suffisant » disait un grand Homme.

Nappys, ne changez pas, ne chancelez pas, vous êtes ce qui nous arrive de meilleur, vous suscitez en nous le naturel, vous êtes ce que nous attendions; vous nous suffisez !

FEMME NOIRE, FEMME AFRICAINE, FEMME DU MONDE, RESTEZ NATURELLE ! LE MONDE VOUS APPARTIENT!

SOURIEZ ! C’EST LA VIRGULE !

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Commentaires

Serge
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Très juste... il ne faut pas se lasser de le dire...